Communiqués de presse (Archives)


Troisième plateforme Santé : Formation et perfectionnement dans le domaine pharmaceutique et des biotechnologies

Dans la Région capitale suisse, une dynamique importante s’est mise en place au cours des dernières années dans le domaine de la pharmaceutique et des biotechnologies. Aujourd’hui, dans la Région capitale suisse, quelque 15 000 personnes travaillent déjà dans l’industrie de la santé, dont environ 8000 dans le domaine de la technique médicale et près de 7000 dans le domaine de la pharmaceutique et des biotechnologies. Un millier d’emplois supplémentaires devraient être créés prochainement chez CSL Behring à Longeau et chez Biogen à Attisholz. Afin que ce domaine innovant puisse continuer à croître au sein de la Région capitale suisse, nous avons besoin des talents correspondants. C’est à ce thème que s’est consacrée la troisième plateforme Santé, qui s’est tenue aujourd’hui en coopération avec le BioFactory Competence Center situé sur le site du blueFACTORY, à Fribourg. Des acteurs issus des secteurs de l’économie, de la formation, du perfectionnement et de la politique ont discuté des besoins en matière de formation et de perfectionnement dans le domaine de la pharmaceutique et des biotechnologies.

La Région capitale suisse dispose de nombreux avantages en tant que pôle de santé. L’un de ses principaux atouts est l’espace disponible. La région dispose en effet de suffisamment de surfaces constructibles à des prix abordables, comme le montrent nos 23 sites prioritaires de développement économique ainsi que les choix de sites d’implantation de CSL Behring et Biogen. De plus, la région est devenue au cours des dernières années un site exceptionnel pour le domaine de la technique médicale, créant ainsi des avantages supplémentaires pour les biotechnologies et la pharmaceutique. Les autorités de régulation, très importantes pour cette branche, sont également implantées dans la Région capitale suisse. Cette proximité géographique se révèle pratique lors des procédures souvent longues et complexes. Notre réseau exceptionnel d’hôpitaux constitue un atout supplémentaire, l’hôpital de l’Ile et l’Institut suisse pour la médecine translationnelle et l’entrepreneuriat (sitem-insel) faisant office de pionniers dans le domaine de la recherche clinique. Les offres telles que le Swiss Integrative Center for Human Health (SICHH), le bioFactory Competence Center (BCC), le Centre Suisse d’Electronique et de Microtechnique (CSEM) ou les quatre sites de Switzerland Innovation à Fribourg, Sion, Neuchâtel et Bienne contribuent fortement à l’innovation dans la région.

Défis pour la Région capitale suisse dans le domaine de la pharmaceutique et des biotechnologies

Malgré les nombreux atouts à disposition, la Région capitale suisse a également de nombreux défis à relever afin d’être considérée comme un cluster sérieux dans le domaine de la pharmaceutique et des biotechnologies :

  • Les grands groupes étrangers à la recherche d’un nouveau site d’implantation se retrouvent confrontés en Suisse, malgré la petite taille du pays, à un très grand nombre d’interlocuteurs. Nous avons donc besoin d’un interlocuteur suprarégional.
  • Trop peu d’étudiants s’intéressent aux filières de bachelor et de master proposées par les hautes écoles.
  • La Suisse manque de possibilités de perfectionnement axées sur l’industrie.
  • La pénurie de main-d’œuvre spécialisée va encore s’accroître au cours des prochaines années.  

 Les participants à la troisième plateforme Santé étaient d’accord pour dire que tous les acteurs issus de l’économie, de la science et de la politique devaient être mieux connectés à l’échelle intercantonale afin de pouvoir relever ces défis. Ils doivent collaborer étroitement et travailler dans la même direction. Beat Vonlanthen, co-président, conseiller aux Etats et conseiller d’Etat du canton de Fribourg a déclaré à cet égard que la Région capitale suisse était prête à apporter sa contribution. Il a également souligné qu’en tant que région, nous avions besoin des conditions-cadres nécessaires afin de pouvoir surmonter ce défi. « La décision du Conseil des Etats d’investir 395 millions de plus dans la formation professionnelle va dans cette direction. Les propositions actuelles concernant une mise en œuvre modérée de l’initiative contre l’immigration de masse montrent également que les politiques souhaitent une solution tournée vers l’avenir. »